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La bienveillance agit sur le cerveau de l’enfant

par | Avr 22, 2022 | Hormones, Jeux, Mouvements, Stimulation

En tant qu’adulte, nous souhaitons offrir des conditions de vie saines et bienveillantes à nos enfants afin qu’ils puissent se développer dans l’harmonie et l’amour. Toutefois, malgré toutes nos bonnes intentions, il arrive que nos interventions ne soient pas adaptées à leurs réels besoins et limites, et ce, de façon totalement involontaire.

« Être bienveillant, c’est porter sur autrui un regard aimant, compréhensif, sans jugement, en souhaitant qu’il se sente bien et en y veillant » – Catherine Gueguen dans Vivre heureux avec son enfant. 

Selon la Dr Gueguen, pédiatre formée en communication non violente, les bienfaits de la bienveillance sont indéniables, envers les enfants tant au niveau émotionnel qu’au niveau du développement de leur cerveau.

La bienveillance, facteur d’épanouissement

La psychologie positive a révélé que la bienveillance était un des facteurs prédominants pour qu’un adulte puisse être épanoui et posséder les qualités suivantes:

  • Responsabilité
  • Empathie
  • Confiance
  • Résilience

C’est à partir de son schéma familial et de ses expériences interactionnelles que l’enfant bâtira cette sensation de sécurité intérieure qui lui permettra de trouver refuge en lui-même. La qualité des interactions avec les adultes qui l’entourent sera déterminante puisqu’elle aura un impact direct sur la qualité des interactions qu’il a avec lui-même et avec les autres une fois adulte. Voici une formation en ligne qui t’aidera à accompagner l’enfant et développer sa sécurité intérieure.

Fondements de la bienveillance: l’attachement

La bienveillance prend ses racines dans la théorie de l’attachement de John Bowlby qui soutient que l’enfant construit ses modèles d’attachement en fonction de comment ses besoins seront entendus et comblés par ses proches.

Pour développer une posture de bienveillance, il est essentiel de connaître les stades du développement du cerveau de l’enfant pour lui faire des demandes réalistes et lui offrir le soutien adapté à ses besoins.

Le manque de bienveillance et le cerveau d’un enfant

Le cerveau de l’enfant est immature jusqu’à l’âge de 7 ans. Chacune de ses expériences relationnelles viendra modifier ses molécules cérébrales, ses neurones ainsi que les structures de ces circuits cérébraux. Le terreau affectif dans lequel il se développe influencera ses interactions sociales et sa capacité à demander de l’aide, manifester sa détresse et trouver du soutien dans sa vie d’adulte.

L’immaturité et les réactions démesurées

C’est d’ailleurs cette immaturité cérébrale qui provoque parfois chez l’enfant de grandes émotions incontrôlables qui nous semblent démesurées. Cependant, il ne s’agit pas de caprices, mais d’une réaction tout à fait normale puisqu’il n’a pas encore acquis les fonctions d’analyse et de recul. 

L’écoute qui développe l’autonomie 

Notre rôle comme adulte est d’écouter et d’accueillir, avec une présence sensible, les ressentis, les inquiétudes que vivent nos enfants en leur offrant l’espace nécessaire pour que leur parole soit libre de s’exprimer et de se sentir pleinement entendu par l’autre. L’adulte lui démontre ainsi, un réel intérêt à comprendre ce qu’il vit, au-delà de ses réactions impulsives. 

Cette façon d’intervenir contribue à développer son autonomie et sa responsabilité. Ils apprennent à mieux se comprendre et à intérioriser petit à petit le réflexe de s’apaiser et de se sécuriser eux-mêmes.

Intervenir adéquatement avant l’âge de raison 

Ce n’est qu’autour de 6- 7 ans que l’enfant réussit à dominer ses débordements émotifs, car son cerveau commence à être régulé par son cortex préfrontal. Il est donc irréaliste de s’attendre à ce que celui-ci fasse preuve de maturité et de logique dans ses réactions émotives avant cet âge. Dans l’intensité du moment, nous avons parfois tendance à l’oublier en tant qu’adulte rationnel.

L’enfant seul avec ses peurs: déclenche l’alarme du stress

Si l’enfant est seul avec ses peurs, sa détresse et se sent abandonné, l’état de stress sera déclenché et produira un déferlement de cortisol dans son corps. À forte dose, le cortisol est néfaste pour son cerveau puisqu’il peut détruire des neurones dans le cortex préfrontal, responsable des fonctions supérieurs de réflexion et de gestion des émotions et dans l’hippocampe où l’on retrouve les capacités de mémorisation.

Les punitions, les cris, la colère risquent de provoquer de l’insensibilité chez l’enfant et des comportements antisociaux. Un enfant dont les émotions auront été non reconnues aura moins de résistance au stress et pourra avoir tendance à être plus anxieux et agressif.

Le maternage protège l’intégrité du cerveau

Faire un câlin de réconfort, bercer, câliner et consoler l’enfant lorsqu’il vit une insécurité sont des gestes tout naturels qui favorisent le développement cognitif et émotif de l’enfant. Pas surprenant qu’ils nous viennent instinctivement ! Cette douceur répond à un besoin fondamental qui contribue à réduire le stress dans le cerveau de l’enfant, à préserver l’intégrité de son hippocampe et ses facultés de mémorisation et d’apprentissage. 

La puissance de l’ocytocine 

Recevoir cette tendresse et cette empathie sécrète l’ocytocine, « l’hormone du bonheur » ! Cette dose d’amour et de bienveillance lui permettra de développer sa confiance en lui, sa coopération, sa résistance au stress, son empathie et sa capacité à aimer et à être aimer. Selon Dr Catherine Gueguen, l’ocytocine est le meilleur des anxiolytiques!

Comment faire preuve de bienveillance envers l’enfant

Pour que l’enfant se sente accueilli et compris on peut adopter les comportements suivants:

  • Arrêter de faire ce que l’on fait, se mettre à sa hauteur et lui offrir une pleine présence pour lui démontrer notre intérêt à comprendre ce qu’il vit.
  • L’aider à mettre des mots sur ses émotions avec des images.
    Ex: Tu as une boule dans le ventre qui te fais mal ? Te sens fâché.e comme un volcan prêt à exploser ? Tu as de la peine, ça fait mal dans ton coeur ? Tu as eu peur?
  • Le guider à comprendre son émotion.                                                                                         Ex: Tu es faché.e parce qu’on doit partir du parc et que tu aurais aimé continuer de jouer avec tes amis?
  • L’apaiser en lui témoignant empathie et douceur. Utiliser une voix douce, un ton réconfortant, des mots affectueux, lui offrir un sourire, une main sur l’épaule, un câlin pour le consoler.

Faire preuve de bienveillance envers l’adulte imparfait que nous sommes

Lorsque nos interventions nous semblent avoir été non constructives, il est important de ne pas culpabiliser. Cela exprime et enseigne en même temps à l’enfant que nous sommes humains, qu’il est possible de faire une erreur, puis de la reconnaître et de s’améliorer.

 

Références:
https://cocrea.ca/la-bienveillance-aide-au-developpement-du-cerveau-des-enfants-et-des-adolescents/
https://www.relaxationdynamique.fr/bienveillance-une-autre-facon-de-faire-grandir-nos-enfants/
https://les-defis-des-filles-zen.com/emotions/bienveillance-quotidien-six-cles
https://apprendreaeduquer.fr/preuves-neurosciences-education-bienveillante/
https://www.lespetitspasdenthalpie.com/post/la-bienveillance-de-quoi-parle-t-on

Profil d’entreprise Google de Neuro Gym Tonik

Cindy Boiteau et Grégoire GarneauSuite à ta lecture, merci de nous partager tes réflexions ou prises de consciences en écrivant un commentaire dans l’encadré plus bas.👇

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