4 stratégies puissantes
L’équation est si simple, un enfant ne peut apprendre s’il est stressé, anxieux, craintif, apeuré ou se sent « pas intelligent ». Qu’est qu’en disent les neurosciences ? Comment aider un enfant à mieux apprendre et à avoir accès à son potentiel ? Découvrez quatre puissantes stratégies conçues pour réduire le stress relié à l’apprentissage, retrouver un état positif et renforcer l’estime de soi.
Très sensible au changement, il réagit de façon démesurée
Le stress se déclenche lorsqu’il se sent bouleversé par une situation, que les attentes dépassent ses habiletés, qu’il se sent moins en sécurité, il devient très sensible à tout changement autour de lui et en vient à réagir de façon démesurée par rapport à la situation. Il se déprécie, se comparer aux autres, se critique, et se rabaisse. On entend les « je ne serai jamais capable » « c’est trop difficile » « je suis nul ». Au fond de lui-même, il se sent « pas intelligent » que ça ne sert à rien, il ne pourra pas réussir et que c’est pas juste.
« Vas-y, tu es capable ! »
Souvent, nous, parent ou enseignant connaissons leur potentiel et avec les meilleures intentions du monde, nous les « poussons » en leur disant : « allez, vas-y tu es capable », « remue-toi un peu et donne un dernier petit coup. »
Cependant, devant la lourdeur du labeur, soit-il abandonne (s’écrase à son pupitre, écrit à pas de fourmis, lunatiques, l’attention s’éparpille et il est distrait par tous les bruits autour de lui) ou il se défend pour reprendre un peu de pouvoir devant cette situation qu’il perçoit comme une injustice (il s’oppose, argumente, élève la voix, gigote, et cherche à gagner).
Les neurosciences nous parlent d’un état de survie.
Cet état produit les mêmes réactions que lorsque nous sommes en situation de danger réel. Notre organisme cherche à se protéger, à se défendre ou à s’enfuir. Devant un stress relié à l’apprentissage, nous nous retrouverons exactement dans le même état. Le système de survie est déclenché. Ce sont les parties les plus instinctives de notre cerveau qui sont aux commandes. Les connexions avec le cerveau émotionnel ou le cerveau logique deviennent très fines ou voire inexistantes. Ce qui rend impossible l’apprentissage.
Ce n’est pas le moment de lui parler de persévérance dans cet état où il n’a pas accès à sa mémoire, à sa logique, son jugement et son raisonnement.
Que faire ? 4 stratégies puissantes
La priorité est de l’aider à sortir de l’état de stress, de survie pour qu’il retrouve accès à son plein potentiel, à ses capacités d’apprentissage et d’attention.
Voici 4 stratégies puissantes conçues pour réduire le stress relié à l’apprentissage, retrouver un état positif et renforcer l’estime de soi.
Respirer. La respiration est un excellent moyen pour aider le corps/esprit à se détendre et sortir de l’état de stress. Proposez-lui de prendre de grandes respirations. À l’inspire soulever les bras vers le haut et à l’expire relâchez.
Bouger. La routine de Brain Gym a été conçue spécialement pour réduire le stress relié à l’apprentissage, retrouver l’attitude positive qui nourrit l’estime de soi.
Observer. Observer avec bienveillance et nommer ce que l’enfant fait de positif en nommant la valeur que vous y attribuez avec une voix douce et sécurisante.
Câliner. Faites-lui un long câlin avec des pressions profondes sur les bras et le dos. Vous stimuler la sécrétion d’ocytocine (hormone du lien qui sécurise) tout en l’aidant à sentir son corps et ses frontières.
Voici ce que vous pouvez faire pour développer et maintenir de saines habitudes pour la santé globale et visuelle de votre famille :
- Définissez ensemble des périodes précises pour l’utilisation des écrans et respectez-les!
- Respectez-vous aussi les mêmes règles que celle que vous donnez à vos enfants.
- Éteignez la télévision et tous les écrans en dehors des plages allouées. Profitez-en pour discuter et vivre de vrais contacts en famille.
- Initiez des jeux de société en famille, des jeux dans des cahiers d’activités.
- Privilégiez des jeux où l’on doit bouger, se dépasser, entrer en contact avec les autres.
- Optez pour des livres en version papier plutôt que numériques.
- Éteignez les écrans au moins une à deux heures avant l’heure du coucher.
- Lorsque vous êtes en voiture ou dans une salle d’attente, faites des jeux de devinettes, entamez des discussions, apportez des livres, des revues, le journal, etc.
- Consultez un optométriste dès que votre enfant a trois ans pour s’assurer de sa santé visuelle. En plus, c’est couvert par la RAMQ jusqu’à l’âge de 10 ans!
Bref, réduisez la consommation des écrans au minimum. Soyez vous-même un exemple pour votre famille. Utilisez votre bon sens et votre jugement pour déterminer des règles à l’intérieur de votre maison. Initiez des petits bonheurs avec vos proches, créez des souvenirs impérissables remplis de chaleur et de relations humaines et non virtuelles. Amusez-vous!
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