“La sécurité intérieure est essentielle à la qualité du fonctionnement humain. Sans elle, nous ne pouvons pas maintenir un état d’équilibre intérieur, avoir une bonne gestion émotionnelle, établir de relation authentique avec nous-mêmes, ni nous connecter pleinement avec les autres et le monde qui nous entoure.”
Une petite prise de conscience…
🔎 As-tu déjà pris un moment pour prendre conscience de ce qui te déstabilise et te fait vivre de l’insécurité et de comment ça se traduit dans ton corps?
Lorsqu’il est question de prendre soin de soi et de son bien-être, pour nous , c‘est inévitable de te parler de sécurité intérieure puisqu’elle est à la base de tout, tout, tout. On parle beaucoup des insécurités de l’enfant, car elles nécessitent notre attention et des interventions.
Lorsque l’inconfort et le désagréable viennent nous visiter.
Et en même temps, qu’en est-il de nos propres insécurités qui s’éveillent en relation avec un enfant ou un autre être humain? Que faire lorsqu’elles viennent nous déstabiliser, nous faire vivre du désagréable ou de l’inconfortable ?
Quand on vit un manque de sécurité, on se retrouve en état d’insécurité. On devient plus irritable, inconfortable avec ce qui se passe, on s’impatiente, parfois on aimerait:
- Fuir la situation, être dans un ailleurs, avoir un autre enfant avec d’autres comportements;
- Imposer une punition ou une sanction pour que le comportement cesse tout de suite;
- Devenir invisible pour ne pas être vu dans cette situation, où mon enfant pète une crise à l’épicerie, car pour nous, c’est trop difficile d’être vu, de se sentir une incompétente maman, incapable de gérer son fils.
Il y a autant de situations qui peuvent troubler notre sentiment de sécurité intérieure qu’il y a de personnes sur terre.
Dans ces situations, on a vite tendance à se critiquer.
Au lieu de se juger et de se mettre de la pression de performance avec les: j’aurais dû, je devrais et si j’aurais pu.., ici, je t’invite à prendre conscience de ce qui te fait perdre ton état de stabilité intérieure et active chez toi de l’impatience, de l’irritabilité, de la susceptibilité…
Et plutôt de comprendre le sens de ce que l’on vit ?
Parce que tout ce qui est désagréable à une utilité. Savoir l’identifier, c’est déjà sortir de cet état d’insécurité et retrouver plus de légèreté.
On peut se sentir en état d’insécurité lorsque l’on se sent:
- Impuissant.e de ne pas avoir le contrôle;
- Bousculé.e, car ça va trop vite;
- Dans une incapacité, puisque tu ne crois pas avoir les compétences pour résoudre la situation;
- Déstabilisé.e de prendre le risque d’exprimer un point de vue qui va à l’encontre de ceux de tes collègues ou de ton.ta conjoint.e;
- Dépassé.e, par une situation qui dépasse l’intensité émotionnelle que tu es à l’aise d’accueillir chez l’enfant.
Point de départ vers l’auto-empathie
Prendre conscience et identifier ce qui te rend insécure peut sembler anodin, mais c’est en réalité le point de départ d’un processus d’auto-empathie. Tu pourras prendre de la distance par rapport à la situation et à tes réactions. Ce processus permet aux réactions d’insécurité de prendre moins d’ampleur et de se calmer.
Télécharge le guide gratuit:
L’origine des réactions émotionnelles chez l’enfant; comprendre pour mieux intervenir.
Expliquer enfin les comportements !!
Démystifier les réactions réflexes chez les enfants.
Comprendre que le comportement n’est pas une cause mais une conséquence.
Ne plus subir les comportements de résistance.
Enrichir ta connexion émotionnelle avec l’enfant.
Le sens derrière l’insécurité.
Et si tu y ajoutais une étape de plus: celle de t’amuser à créer du sens dans l’insécurité, et comprendre ce qu’il y a derrière, le message qu’elle souhaite te communiquer et de te poser la question:
Quel est le besoin qui pourrait être caché derrière cette insécurité dont je fais l’expérience lorsque…
Le but est d’identifier le besoin. Et comment ? On met en action la première idée qui nous vient à l’esprit, sans la juger ni la critiquer. Voici quelques exemples pour t’aider à mettre ce réflexe en place:
👉 Par exemple, si tu tombes en insécurité lorsque que:
- Tu vis des surcharges de travail, cela pourrait cacher un besoin d’équilibre, de prendre le temps ou de respecter tes limites.
- Ton enfant a des comportements agressifs ou impulsifs, ce qui pourrait cacher signaler un besoin de soutien émotionnel. Tu pourrais avoir besoin de connexion avec ton enfant et vivre des moments plus légers.
- Ton enfant a de la difficulté avec ses relations sociales. Tu pourrais ressentir le besoin que son enfant se sente intégré et accepté par ses pairs, et avoir besoin de soutien pour favoriser des interactions sociales positives.
- Tu te sens dépassée et à bout de souffle. Tu pourrais avoir besoin de te sentir écoutée et soutenue dans tes propres défis et émotions, ainsi que de trouver du temps pour te ressourcer et prendre soin de son bien-être physique et mental.
Il est important d’identifier nos besoins et d’expérimenter spontanément les premières idées qui nous viennent à l’esprit, sans jugement. Même si nous ne réussissons pas du premier coup, c’est normal lorsqu’on adopte de nouvelles habitudes. C’est comme un muscle qu’on entraîne, sa demande de la pratique et de la persévérance. En prenant le temps de reconnaître nos besoins et d’agir en conséquence, nous pouvons progressivement améliorer notre bien-être émotionnel et notre équilibre personnel.
Nous sommes curieux de savoir quels genres de situations déclenchent de l’insécurité chez toi? Hâte de te lire dans les commentaires 😍
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L’agressivité ou les crises des enfants , les reproches ou les remarques de mon conjoint qui me laissent penser que je n’en ai pas assez fait, les désaccords, la surcharge de tâches à accomplir, le sentiment de ne pas être entendue quand j’essaie d’exprimer quelque chose déclenchent de l’insécurité chez moi.
Merci de votre commentaire Marie qui va connecter avec la réalité de bien des parents.
Je comprends que ces situations peuvent être difficile à vivre et je reconnais qu’elles peuvent apporter leur lot d’insécurité. Vous avez tout mon soutien. Dans les moments où l’agressivité des enfants, les reproches du conjoint ou la surcharge de tâches vous font ressentir de l’insécurité, rappelez-vous que le simple fait d’identifier les sources d’insécurité que vous rencontrez est déjà un grand pas en avant.
En prenant conscience de ces déclencheurs, vous vous offrez la possibilité de prendre du recul sur la situation et sur vos propres sentiments d’insécurité.
Lorsque la situation arrive: dites-vous que vous êtes en insécurité et prenez trois grandes respiration conscientes avec l’intention de vous sentir plus détendue. Le stress et l’insécurité ne survive pas dans un corps qui est détendu. C’est le premier pas vers plus d’apaisement.