Tu observes de l’impulsivité chez ton enfant ou chez un enfant de ton entourage? Celui-ci réagit fortement, sans réfléchir? Il tolère difficilement la frustration et les « non »?
Tu ne sais pas quoi faire et comment le faire lorsque ton enfant se désorganise, s’oppose ou explose? Devant son intensité, tu te sens parfois dépassé, découragé, impuissant et souvent mal outillé?
Voici 15 techniques pour intervenir efficacement et aider l’enfant impulsif à retrouver l’équilibre.
Qu’est-ce que l’impulsivité?
Définition. Selon le dictionnaire Larousse, la personne impulsive « agit comme sous la poussée d’une force irrésistible, en l’absence de toute volonté réfléchie ».
Les comportements de l’enfant associés à l’impulsivité
L’enfant …
- Réagit de manière démesurée, est intense au niveau émotionnel ?
- Brise et/ou lance des objets, se bagarre, peut être violent en mots/gestes?
- Fait des erreurs d‘inattention, coupe la parole?
- Réagit sur-le-champ, n’attend pas la consigne, a besoin de bouger MAINTENANT?
- S’oppose, explose de colère au moindre refus, même lorsque celui-ci est justifié?
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Interviens avec portée auprès d’enfants agités, angoissés, opposants ou hypersensibles sans te sentir surchargé?
L'intégration des réflexes primitifs de Moro et de RPP: la pièce manquante du puzzle
15 trucs pour sécuriser l’enfant et revenir au calme
Prévention:
1-Observer. Reconnaitre les signes qui déclenchent l’impulsivité chez l’enfant. Bien souvent, on observe des gestes de frustration ou d’excitation; il serre les dents, fronce les sourcils, etc.
2-Auto-observation. L’amener à observer les signes en les nommant: « J’observe que tu serres les poings, est-ce qu’il y a quelque chose qui te contrarie en ce moment? »
3-Planifier. S’assurer que l’enfant a tout le matériel nécessaire avant de s’installer pour les devoirs et s’assurer qu’il a bien compris les consignes. Demande-lui de reformuler.
4-Morceler la tâche, une consigne à la fois. Lorsque la première consigne est terminée, invite-le à passer à la suivante. Ainsi, il avance sans se sentir pris dans la « grosse montagne » et risquer d’exploser par manque de patience.
Quoi faire PENDANT l’impulsivité
5-Contact physique. Le prendre dans ses bras, lui tenir la main ou lui frotter le dos: tous ces contacts libèrent de l’ocytocine (hormone de l’amour, de l’affection). Celle-ci neutralise le cortisol, l’hormone du stress. Le système nerveux de l’enfant sera apaisé… et le tien aussi !
6-Nommer et valider. Sécuriser l’enfant en nommant ce que tu vois dans un ton calme qui procure un climat de sécurité
« Je comprends ce que tu vis. Je sais que c’est difficile. Je suis là, avec toi. »
« Je sais que tu aurais voulu continuer de jouer. Tu es déçu. Je te comprends. »
L’enfant qui se sent accueilli s’apaise de lui-même. Le fait de valider son émotion ne veut pas dire que tu acceptes le comportement qui en découle. Lorsque la tension aura descendu, fais un retour avec lui sur la situation.Garde en tête qu’un enfant qui sort son impulsivité devant un adulte lui indique qu’il se sent en sécurité avec lui.
7-Se synchroniser et se désynchroniser. Hausser la voix pour arriver à la même intensité sonore que l’enfant (synchronisation). Par la suite, baisse le son de ta voix pour inciter l’enfant à faire de même, à adopter un ton plus calme (désynchronisation).
8-Sortir le trop-plein. Inviter l’enfant à transformer ses émotions négatives en énergie physique: courir, frapper dans un coussin, sauter, danser, crier un grand coup. Cela évacue la charge émotive en dehors de son corps.
9-Imaginer. Utiliser une image mentale ou incarner un personnage. Par exemple: sortir sa colère comme un dragon qui crache du feu, par exemple. L’enfant le visualise ou le mime.
10-Utiliser le renforcement positif. Nommer à voix haute les réussites lorsque l’enfant a réussi à gérer son impulsivité. « Bravo, tu m’as demandé la permission avant d’utiliser mes choses. », « J’ai vu que tu étais en colère, et tu as réussi à me le dire d’un ton calme, je suis fière de toi! » ou « Merci d’avoir attendu la fin des consignes avant de te lever. »
11-Formuler au positif. Le cerveau ne s’organise pas avec des consignes négatives puisqu’il annule la négation. Utiliser marcher plutôt que « ne pas courir ». De même, « va lentement » est mieux que « ne va pas trop vite ».
APRÈS un acte impulsif
12-Le sécuriser. Lui dire et faire sentir par un toucher, un geste, que tu es là, peu importe ce qui se passe.
13-Faire un retour avec l’enfant. L’inviter à mettre des mots sur ses sentiments, ses émotions.
14-Rejouer la situation. Demander à l’enfant: « Qu’est-ce que tu aurais pu faire ? » Reprendre la situation sous forme de jeu et l’enfant change sa façon d’agir.
15-Faire une séance de relaxation. La méditation pleine conscience, la cohérence cardiaque et la relaxation sont utiles pour apaiser le feu qui bouille chez l’enfant.
LE MEILLEUR TRUC, qui se combine à tous les trucs: faire preuve d’écoute et de patience. Lorsque l’enfant est en sécurité, ça réduit automatiquement les hormones du stress qui déclenchent l’impulsivité, et la collaboration revient plus facilement.
Dans quelle situation l’enfant est-il impulsif ?
Tu as maintenant 15 techniques qui peuvent t’être d’un grand secours. Elles t’aideront à soulager l’enfant et à le ramener vers une attitude plus disponible et positive.
Dans le meilleur des mondes, mieux vaut prévenir que guérir. Assure-toi avant tout que l’enfant est en sécurité. Tu éviteras ainsi le déclenchement des comportements d’impulsivité.
Dis-moi dans les commentaires ci-dessous :
- Dans quelle situation ton enfant devient-il impulsif?
- Qu’est-ce qui te fait perdre patience dans ces moments-là?
- Dans un monde idéal, comment aimerais-tu que ça se passe?
Vous cherchez à comprendre la source de l’impulsivité et à être outiller pour diminuer l’intensité? Et si l’impulsivité et l’agitation se cachait derrière un manque d’intégration des réflexes? Pour en savoir plus : https://neurogymtonik.com/ngti-rockio-pepito-la-securite-interieure-opposition-stress-anxiete-agitation-hypersensibilite-et-si-c-etait-des-reflexes-non-integres-0-12-ans/
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Nous avons déjà hâte de te lire!
Bonsoir,
Nous avons une grande fille de 9 ans presque 10, elle se désorganise quand l’école est terminée ou aux vacances de Noël ou encore à la relâche. À l’école elle performe quand même bien. Et elle n’a pas beaucoup de problème sauf avec ces amis et quelques élèves. Malgré un possible tda non diagnostiqué.
Quand elle éclate elle nous insulte, nous frappe, claque les portes et elle peux parfois lancer des objets.
Parfois j’arrive à me contenir, je commence à être meilleure avec les années, et parfois j’eclate, selon l’humeur, la journée que j’ai passé etc..
Jamais je ne la frappe. Après maintes claques reçu de sa part, quand ça a commencé vers l’âge de 3 ans, nous avons essayé de lui donner une claque sur les fesses et sa réaction à été de nous rire littéralement au visage, on a donc décidé que ce n’était pas la solution.
Lorsqu’elle est dans cet état d’esprit ça peux durer jusqu’à 1h30.
L’ignorance est ma méthode et quand je l’ignore ça l’insulte énormément mais ca ne désamorce pas sa bombe.
C’est souvent lors d’un refus ou lorsque qu’on découvre qu’elle nous a mentis.
Je ne sais pas pourquoi je commente mais faut croire que j’en avais besoin !
mon fils a un mauvais comportement à l’école, le collège n’arrête pas de m’appeler et il a plein de mots de ses professeur
A la maison c’est une vrai galère jen’arrive pas à le controler
Bonjour Vanessa,
Je commence par vous exprimer toute ma compassion envers les défis que rencontre votre fils. Est-ce que vous avez essayé un des quelques outils proposé dans cet article ? Je vous suggérais aussi de proposer ces outils à votre enfant lorsqu’il est dans un état réceptif et disposé, car en crise, le cerveau est en mode réaction et n’est pas disponible pour l’apprentissage ou faire l’expérience de nouveaux outils. Il faut d’abord le laisser décompresser.
Bonsoir voilà je suis une maman d’ un enfant impulsif. A chaque fois des mauvaise note dans son journal de classes a cause d un comportement impulsif et insultes ces camarades…. alors que a la maison j ai rien remarqué parceque il est pas comme sa. Au contraire très a l’écoute très serviable… donc voila je voulais des conseils pour voire comment je pourrais faire en sorte que a l ecole sa se passe comme a la maison
Bonjour Yayou, peut-être qu’il y aurait la piste des réflexes primitives à explorer. Vous toruverz plsin d’article sur notre blogue. Consulter spécifiquement cet article sur le réflexe de Moro: https://neurogymtonik.com/le-reflexe-de-moro-comment-le-reperer/
Bonjour,
Mon fils à 2,5 ans et est très éveillé. Il n’obéit pas et commence à faire des colères depuis un bon mois quand ça ne va pas dans son sens. Je ne sais pas quoi faire dans ces cas là..je le mets au coin quand je suis à la maison ou ailleurs et je lui dis que ce n’est pas bien de faire ça, qu’il faut qu’il se calme si il veut sortir du coin mais ce n’est pas facile… j’ai moi-même du mal à gérer mon calme et je ne suis pas très patiente… l’autre jour après l’école nous sommes allés au magasin, (exemple Colruyt) et il s’est mis dans une énorme colère, il voulait se jeter hors du caddie, pendant tout le temps que je faisais les courses. Je ne savais pas quoi faire, je lui ai demandé à plusieurs reprises de se calmer et rien, il était infernal. Suite à ça, je l’ai puni en lui disant que tout ce que nous avions prévu cet après-midi là était annulé à cause de son comportement. Mais comment faire comprendre à un enfant de 2,5 ans qu’il ne peut pas se mettre dans de tels états? J’essaie d’être une bonne maman, j’essaie de bien l’éduquer et de lui inculquer les bonnes choses. Nous sommes, son papa et moi strictes parce que nous voulons que notre enfant aie une bonne éducation mais ce n’est pas tous les jours facile.. Certains me disent que c’est l’âge, que ça va passer. Mais alors, si je le laisse faire parce que « c’est l’âge » il continuera parce qu’il aura compris qu’il gagne non?
D’avance merci.
Anne-Sophie
Bonjour Anne-Sophie,
Je commence par vous dire que vous êtes une bonne maman et je suis sure que vous faites de votre mieux.
Il y a une part des deux. Oui, c’est l’âge. Autour de 2 ans, un enfant passe par le « terrible two » que l’on appelle. Il fait des crises et vit des intensités émotionnelles. Ce que je vous encourage à faire est de changer votre fperspective d’intervention. Allez-y dans le renforcement positif de manière intense.
Au lieu de mettre l’emphase sur ce qui est « strict », mettez l’emphase sur ce qu’il fait de bien, valoriser-le. Si vous sortez et il ne fait pas de crises, dites-lui: Bravo, tu n’as pas fait de crises, maman est fière de toi. Prévoyez aussi une récompense. Car lorsque c’est strict sur strict, l’enfant lui, il le vit vraiment intensément et il explose ! Ça le déclenche en stress, il veut se protéger et vous perçoit comme une menace, il se défend jusqu’à gagner. C’est que dans ces états, c’est la partie de son cerveau la plus archaïque qui est aux commandes. Il faut le faire basculer d’état.
Les enfants fonctionne aussi beaucoup par imitation. Sii en dedans de vous vous êtes stressés ou vous vivez de la pression, l’enfant perçoit cet état et l’imite aussi. Dans ces moments là, l’idéal est de respirer, de rire, ou de faire des mouvements comme ceux du Brain Gym qui connecte à un état disponible et détendu.
Je vous conseillerais de travailler sur le lien, entrer dans son monde. Lorsque vous serez complices, vous pourrez faire appliquer les règles et il les appliqueras. Commencer par une période intense de renforcement positif.
Vous me direz comment ça se passe 🙂
Je me permet de vous écrire la suite. Donc la maman d’un enfant de 11 ans j ai carrément changer d’école pour voire ou ete réellement le problème l’école ou mon fils. Oui l école je me disais ils exagèrent toujours des notes toujours le même. Alors j ai changer d ecole pour voire si le problème aller encore se reproduire. Malheureusement la sa fait même pas 2 semaines que la rentrée a commencer le même jour 2 notes par 2 professeurs différents alors je doit agir.. je me sent dans le besoin de trouver une solution pour lui et nous car c est pas facile tout les jours. Je ne comprends il manque de rien je suis toujours a l écoute je suis sévère quand il faut. Je passe du temps avec eux. Je fait ce que il me semble bon pour eux. Ce que je fait bcp c est mettre des règles et je conseil beaucoup aussi. Mais j ai l impression de mal faire mon travail. Que leur remplis trop la tête. Quand je voit des maman tout le contraire de moi et leurs enfants super calme.
Mon fils aura 3 ans dans 1 mois,
A la maison nous avons réussi à régler le pb qu’il tape dès qu’il noptenais pas ce qu’il voulait.
notre pb c’est à l’école, il se lève sans raison pendant un travail et va taper un camarade gratuitement.
nous cherchons une solution avec les maîtresses pour qu’il trouve un moyen de ne plus avoir cette « pulsion »
Cela éviterai les punitions a répétition plusieurs fois par jour, tous les jours.
Mon enfant me dit « il y a trop de monde à l’école » comment l’aider?
c’est un enfant vif, curieux et dont l’apprentissage se passe bien. seul la gestion des émotions est difficile.
Merci d avance.
Bonjour Céline, connaissez-vous Les réflexes archaïques ? Souvent, dans le cas d’agitation, de bougeotte, d’hypersensibilité on retrouve des réflexes reliés à la sécurité intérieur qui n’auraient peut-être pas compléter leur maturation et resteraient actifs et gênerait l’enfant dans son développement au niveau de son organisation motrice, son attention et son apprentissage.
Voici trois liens pertinents pour plus d’infos sur le sujet:
https://neurogymtonik.com/le-reflexe-de-moro-comment-le-reperer/
https://neurogymtonik.com/les-reflexes-archaiques-2-le-reflexe-spinal-de-galant/
https://neurogymtonik.com/ngti-rockio-pepito-la-securite-interieure-opposition-stress-anxiete-agitation-hypersensibilite-et-si-c-etait-des-reflexes-non-integres-0-12-ans/
Vous trouverez certainement de bonnes pistes de réflexion 🙂
Il explose quand il ne peut plus décider (quand je dis qu’un jeu est terminé par exemple et ce même si je lui dis a.lavance et que je met le Time timer) quand je lui refuse quelque chose comme du sucre ou un écran. Je n’aime pas quand il fait cela en public et quand il en vient à s’en prendre physiquement a moi ou aux objets qui nous entoure. Quand je nomme ce qu’il ressent ça fait le même effet que de verser un peu d eau sur un brasier! C’est 2 x pire il me dit que tout est de MA faute, qu’il m aime plus etc . Vivement la fin de son fucking four!!!
Bonjour Édith,
Je vous offre mes empathies sincères, cette période n’est pas facile. L’enfant est en opposition et vit une forte intensité émotionnelle. Il est vite en réaction. Il a la mèche courte comme on dit.
je vous invite à mettre l’emphase sur ce qu’il fait de bien, de faire du renforcement positif de manière intense. Dans une conduite, trouver ce qu’il fait de bien et dites-lui.
C’est sur que des fois c’est difficile de trouver quelque chose de bien. Dans ces cas-là faites un reset. Fermez-vous les yeux, prenez de grandes respirations et visualisez votre enfant dans ce qu’il ait de bien, ses qualités, comment vous l’aimer, et prenez le temps de bien le ressentir sjqu’à ce que ça descendre dans votre cœur et revenez à la situation et à partir de cet état, vous trouverez plus facilement quelque chose de positif à lui dire. il se sentira adéquat et accepté comme il est. Les intensités vont diminuer.
Merci de me revenir 🙂
Bonjour Édith,
Je vous offre mes empathies sincères, cette période n’est pas facile. L’enfant est en opposition et vit une forte intensité émotionnelle. Il est vite en réaction. Il a la mèche courte comme on dit.
je vous invite à mettre l’emphase sur ce qu’il fait de bien, de faire du renforcement positif de manière intense. Dans une conduite, trouver ce qu’il fait de bien et dites-lui.
C’est sur que des fois c’est difficile de trouver quelque chose de bien. Dans ces cas-là faites un reset. Fermez-vous les yeux, prenez de grandes respirations et visualisez votre enfant dans ce qu’il ait de bien, ses qualités, comment vous l’aimer, et prenez le temps de bien le ressentir jusqu’à ce que ça descendre dans votre cœur et revenez à la situation et à partir de cet état, vous trouverez plus facilement quelque chose de positif à lui dire. il se sentira adéquat et accepté comme il est. Les intensités vont diminuer.
Merci de me revenir 🙂
Bonjour à vous et merci pour tout!
Dans ma classe, il y a 5 élèves impulsifs qui réagissent totalement différemment.Le premier est souvent en conflit avec l’un de ses camarades. Il est très violent avec lui mais se bagarre aussi avec nombre d’enfants dans la cour. Il fuit le travail en classe malgré le réaménagement des tâches à son niveau et progresse donc très lentement. La 2ème dit sans arrêt tout ce qui lui passe par la tête et me coupe la parole, se met à crier lorsqu’elle rate un exercice, elle est totalement désorganisée, recouvre sa table de colle… Le 3ème bavarde sans cesse et déchire le travail de ses camarades; je pense qu’il vit mal la séparation de ses parents. Les 2 derniers sont dans l’opposition, ils ne répondent pas aux consignes, s’affalent sur leur table ou se balancent sur leur chaise, sifflent, claquent la langue, chantonnent, se moquent de leurs camarades, mais obtiennent de bons résultats (incroyable non?). Tout ce petit monde s’agite, ne tient pas en place.Je voudrais qu’ils se sentent en sécurité et j’utilise vos conseils, mais les crises se déclenchent parfois simultanément et c’est dur à gérer. Je ne peux pas adapter le mobilier faute de place et de moyens mais j’alterne les positions (assis en tailleur pour la lecture, debout pour chanter, sur les canapés pour l’histoire offerte, 3 séances de sport par semaine, un maximum de sorties…) et j’utilise le couloir pour avoir plus d’espace (nous sommes 2 enseignantes dans la même salle, donc pas de problème de surveillance…)
J’aimerais parvenir à prévenir plus efficacement les crises et les désamorcer rapidement pour que mes 18 autres élèves qui subissent ça quotidiennement puissent travailler sereinement.
Bonjour Corinne,
je commence par vous exprimer toute ma compassion envers les situations que vous vivez en classe. J’ai connu ce genre de défi lorsque j’étais enseignante, je sais comment vous pouvez vous sentir, toujours aux aguets et parfois marchant sur des oeufs pour ne pas trop déstabiliser les enfants et déclencher des états intenses de stress, d’anxiété et de crise. Sachez que tout ce que vous faites, vous le faites de votre mieux.Leur besoin est criant: ils sont besoin de retrouver le sentiment de sécurité intérieur dans leur corps, qui par la suite, les aideras à se détendre, à se calmer et à réduire l’intensité et leurs écarts de conduite. Parfois, on a besoin d’outils qui travaillent spécifiquement sur le sentiment de sécurité.
J’ai peut-être une bonne piste pour vous aider. Nous avons créer une formation d’une journée, qui est que pratico pratique, avec des outils d’intervention (quoi faire et comment le faire) et un immense coffre d’activité motrices pour réduire le stress relié à l’apprentissage, retrouver le sentiment de sécurité intérieur et entrainer les enfants à développer eux-mêmes des habiletés d’auto contrôle, d’estime et de gestion de soi et de ses émotions.
Voici le lien pour toutes les infos: https://neurogymtonik.com/formation-en-ligne-rockio-pepito-les-fondamentaux-activites-ludique-integration-reflexe-moro-rpp-parent-intervenant-enfant-crise-opposition-stress-anxiete-evitement-figement/
Cliquez sur les liens en bleu pour les dates et détails.
Au plaisir de vous faire découvrir l’incroyable simplicité et efficacité de son coffre d’outils et alléger votre gestion de classe 🙂
Merci pour ces précieux outils !
Plaisir Sophie. Est-ce qu’il y aurait d’autre sujets que tu aimerais que l’on aborde ?
Bonjour Cindy,
Désolée pour ma réponse tardive. Je viens de lire ton article sur le TDAH et les mouvements archaïques. J’ai pu faire réintégrer certains de ces mouvements chez mon fils mais vers 14 ans donc ado et pas très motivé pour faire les mouvements à la maison !L’impulsivité est encore là. Ceci dit ce qui est pris est pris et qui sait à l’âge adulte avec la maturité peux-être y reviendra t-il dessus.Mon job est celui d’accompagner ces enfants dits en situation de handicap (TDAH, autistes, etc) et je garde en mémoire, utilise parfois et diffuse autour de moi ces outils ! Merci
Merci Vella,
d’avoir pris le temps de me répondre. Je vous dirais et si tu ferais les mouvements pour toi dans un premier temp, que ce soit des mouvements de Brain Gym ou autre. Qu’il change de position, qu’il devienne plutôt l’observateur de comment le mouvement peut t’aider en tant que parents… Ça pourrait créer un peu plus d »ouverture. Dès fois ce changement de rôle apporte une toute nouvelles perspective et facilite un peu plus la collaboration.
Au plaisir de te lire 🙂
1- Devoirs et leçons
2- Provocation et opposition
3- Complicité
Merci Eve-Lyne,
Oh oui, les leçons sont une épreuve intense pour les enfants, en terme de concentration et de rigueur après leur journée d’école. Avez-vous essayé quelques outils que nous avons proposés? Si oui, comment ça s’est passé ?