Bailler ça fait du bien !
Une étude publiée en 2016 par trois psychologues américains dans Biology Letters, basée sur l’analyse de vidéos de bâillements trouvées sur de 29 mammifères d’espèces différentes (souris, chatons, renards, hérissons, morses, éléphants… et humains) montre que plus l’espèce a un petit cerveau (et donc dotée d’un cortex moins riche en neurones), plus la durée de bâillement est courte.
Donc, un primate baille plus longtemps qu’un non-primate et c’est au sein de l’espèce humaine (dont le cerveau abrite environ 12 milliards de neurones corticaux) que le bâillement moyen est le plus long soit un peu plus de 6 secondes. Chez l’éléphant d’Afrique comparable à l’homme pour le poids de son cerveau, et qui dispose d’un nombre similaire de neurones corticaux, le bâillement dure environ 6 secondes. À l’opposé la souris a un bâillement moyen d’environ 1,5 seconde.
Il semble que ces résultats sont compatibles avec l’hypothèse ancienne voulant que bâiller ait un effet physiologique lié au cerveau (effet d’amélioration du flux sanguin et de refroidissement du cerveau)
Source: Wikipédia
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