Il n’y a pas plus attendrissant que le sourire complice et pétillant d’un enfant qui s’amuse et qui est excité de le faire avec la complicité d’un adulte qui lui est cher.
Et si cet adulte, c’était toi?
Et si pour cet été on se donnait le défi de se libérer de nos carcans d’adulte, du planifié, de l’organisé et d’aborder les choses dans l’émerveillement et la liberté de jouer comme lorsque nous étions enfants.
Nos routines d’organisation nous procurent une certaine stabilité qu’on croit si confortable, et pourtant engourdissent nos réflexes créatifs et notre capacité à s’adapter, à sortir de notre zone de confort et à créer des instants magiques.
Comment ouvrir son cœur d’enfant
La construction de nouvelles habiletés permet de créer de nouveaux liens de communication, des chemins neuronaux dans le cerveau. Chez l’enfant cette construction neuronale se fait principalement par le plaisir du jeu. C’est le style d’apprentissage qui a le plus de sens pour lui puisqu’il lui permet de conjuguer sa soif d’apprendre, sa curiosité, sa motivation à découvrir le monde et son besoin de s’amuser. Tout ce que l’on apprend dans le plaisir, est plus simple, efficace et facile ! Les adultes ont tout intérêt à s’en inspirer…
Jouer pour sortir de la rigidité
Nous avons cette tendance à s’en tenir au plan des activités prévues et planifiées. Voici trois pistes pour s’ouvrir à de nouvelles perspectives…
1- Aborder ce qui te semble rigide, fixe, sérieux et banal en le rendant joyeux, spécial, unique, magique et … en même oser en rire!
2- Cocréer ensemble des univers magiques où nous pourrons être spontanés et oser s’autoriser, lâcher notre fou sans attentes de résultats, se laisser aller et exprimer notre créativité la plus surprenante et vivifiante!
3- S’allier, mettre de l’imprévu dans le prévu, reconstruire ce cadre que l’on partage, offre un espace magique où peut s’exprimer une source infinie de complicité et de créativité.
Télécharge le guide gratuit:
L’origine des réactions émotionnelles chez l’enfant; comprendre pour mieux intervenir.
Expliquer enfin les comportements !!
Démystifier les réactions réflexes chez les enfants.
Comprendre que le comportement n’est pas une cause mais une conséquence.
Ne plus subir les comportements de résistance.
Enrichir ta connexion émotionnelle avec l’enfant.
Jouer pour développer sa flexibilité mentale
Comment briser la routine et devenir plus flexible mentalement:
- Demander à l’enfant quel surnom il a envie d’avoir pour la journée et s’en donner un aussi;
- Utiliser l’espace autrement et s’y installer différemment (déplacer les meubles, inverser nos places habituelles ou même y aller encore plus fou : s’asseoir sous la table, la tête en bas…)
- Prendre un nouveau chemin pour se diriger quelque part même si cela crée un détour;
- Changer le sens des mots juste pour le plaisir : aujourd’hui oui veut dire non;
- Chuchoter, parler plus rapidement, parler très lentement, parler dans une langue étrangère ou juste en gestes;
- Permettre un objet spécial pour la journée : un chapeau de plage en plein hiver ou une tuque en plein été.
Jouer pour nourrir le lien d’attachement et de confiance
Ces petites folies, en apparence banales, suscitent des rires, des discussions et des souvenirs mémorables tant pour l’adulte que pour l’enfant. La joie et la réciprocité partagées renforcent l’intimité du lien et la connexion du cœur. Plus on renouvelle ces moments, plus nos corps et notre cerveau s’imprègnent de ces sensations et émotions. Ça permet de créer des ancrages positifs.
Il suffit de s’autoriser à sortir du cadre et être flexible pour que l’enfant sente qu’il a le droit de créer ses propres règles, tout en respectant ses responsabilités. Lui offrir cette souplesse, lui permet de se sentir aimé, considéré et important par l’adulte.
Aimer la vie comme un gâteau au chocolat
L’enfant est un grand enseignant de par sa capacité à se nourrir du moment présent et à le savourer, avec passion, comme on déguste un gâteau au chocolat lors de notre premier anniversaire.
Alors, suivons-le dans ce bel élan d’ouverture à l’inconnu et de flexibilité et pratiquons-nous ensemble à déguster le quotidien.
Es-tu prêt.e à délaisser le rôle parfois un peu trop sérieux qu’on s’attribue comme adulte en abordant le monde avec notre cœur plutôt qu’avec notre tête?
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Est-ce que les jeux pour apporter de la flexibilité sont efficace avec des enfants qui ont des diagnostics, de la rigidité, des TOCs ? Car, c’est ce qui rend le quotidien si lourd. Faire un détour peut devenir une grande source d’anxiété pour cet enfant et déclencher une crise. Je ne vois pas comment le fait de «provoquer » ce détour en jouant peut nous aider … j’aurais l’impression de faire exprès pour empirer notre quotidien.
Bonjour Maryse,
Merci d’avoir pris le temps de nous écrire votre commentaire.
J’entends et je comprends très bien que le quotidien peut être lourd avec un enfant qui as reçu un diagnostic. Ce que l’on propose ici, a été écrit dans une optique de donner des pistes d’idées générales pour que le parent et l’intervenant puisse développer une peu plus de flexibilité mentale pour l’aider à sortir des « activités dirigées toutes planifiées » et mettre un peu plus de spontanéité dans le quotidien et de s’autoriser à s’amuser.
Si l’idée de prendre un détour pour se rendre à un endroit créer de l’angoisse chez votre enfant ou vous avez crainte d’une crise, c’est que cette idée ne lui convient tout simplement pas.
Ce que j’entends c’est qu’il a sans doute davantage besoin d’agrandir son contenant de sécurité intérieure et de se sentir en sécurité dans son environnement. D’autres outils pourraient lui convenir davantage, dans d’autres articles de blogue, comme par exemple:
https://neurogymtonik.com/banque-dactivites-et-nos-10-essentiels-pour-gerer-linsecurite/
https://neurogymtonik.com/le-reflexe-de-moro-comment-le-reperer/
https://neurogymtonik.com/le-reflexe-de-paralysie-par-la-peur-rpp-comment-le-reperer/
Bonne découverte !